Les mérites : Droit
Si les 100 candidats plantent les 400.000 boutures de manioc, la vache KISALU ne consommera que les écorces de manioc de moins d’1 hectare. Avec le reste de la production, soit 37 hectares des écorces de manioc, la population pourra nourrir le porc, la chèvre ou le mouton. La population aura donc les feuilles et le manioc pour sa consommation personnelle, de quoi nourrir des milliers de personnes et créer plusieurs dizaines d’emplois dans la transformation, la valeur ajoutée.
S’ils plantent les 10 hectares de maïs, la vache KISALU n’en consommera que moins d’un hectare. Il restera donc 9 hectares de maïs avec lesquels la population pourra nourrir les volailles, porcs, moutons, chèvres, canards, lapin, cailles, pigeon, ce qui lui permettre d’avoir de la viande.
Nos 100 candidats auront ainsi appris à maitriser la chaine alimentaire de la vache jusqu’à la production de lait frais. Ces connaissances sont essentielles car le lait représente la vie, la croissance et constitue un composant incontournable de la chaine alimentaire pour les enfants.
Les 8 heures de formation par jour transforment le candidat chômeur en candidat employé à temps plein dans la chaîne de production alimentaire
simplement au départ des besoins d’existence de la vache KISALU et ses devoirs.
Le candidat ne touchera son premier salaire qu’aux premières récoltes de feuilles de manioc, soit 120 jours après exécution des devoirs.
Son salaire doit venir de la terre et de son travail.
Son droit découle de son mérite.
Le mérite doit devenir une valeur fondamentale pour développer le Congo.